Pink and Gray
2016
Japon
Durée : 1 H 59
Titre alternatif : Pink to Gray
Résumé : Shiraki Rengo et Kawata Daiki se connaissent depuis leur plus tendre enfance, passée dans le même immeuble. Devenus de jeunes adultes, ils sont repérés par une petite agence. Emménageant dans le même appartement, ils essaient de percer dans le milieu du showbiz.
Rengo commence à se faire remarquer et obtient de plus en plus de rôles alors que Daiki doit se contenter de jouer les figurants. Une fois de plus, ce dernier a l'impression que son ami est toujours en avance sur lui mais le soudain suicide de Rengo va redistribuer les cartes. source nautiljon
Casting :
Nakajima Yuto
Suda Masaki
Kaho
Kishii Yukino
Yagira Yuya
Chiba Tetsuya
Hashimoto Jun
Irie Jingi
Kishima Roy
Kobayashi Ryoko
Makita Sports
Miyazaki Yoshiko
Niitsu Chise
Shinohara Yukiko
Takarada Arisa
Yashiba Toshihiro
Kato Shigeaki
Yukisada Isao
Avis d'Emi-chan et Mayu :
8,5/10 ♥ et 6/10
Emi : Hey les choupinous ! Devinez quel jour nous sommes... Yup , mercredi ! C'est donc l'heure de notre rendez vous [Lucky Sundays] hebdomadaire , yeah ! ^_^ Au programme aujourd'hui , un film japonais (ah bas à force de tiret au sort nos visionnages , on allait bien finir par tomber sur un film non coréen au bout d'un moment XD) .
Pink and Grey est un film qui possède plusieurs particularités ; la plus grande étant d'être basé sur le livre du même nom écrit par Shigeaki Kato , un membre du groupe NEWS (information que Mayu et moi n'avons d'ailleurs découverte qu’après notre visionnage ) , et de faire mention de cette oeuvre au milieu de l'histoire pour créer un retournement de situation total . Tout le film est ainsi conçu sur un système de miroir inversé et passe donc son temps à jouer avec les faux semblants et les apparences pour se jouer de nous . Les relations entre les personnages (que ce soit entre le triangle amoureux Rengo-Sally-Daiki , entre la bromance Rengo-Daiki , ou encore entre Rengo et sa sœur) sont complexes et pour le moins ambiguës . De plus , le point de vue narratif est interne et , par conséquent , subjectif . Un certain personnage nous raconte son histoire , ou tout du moins sa version de l'histoire , mais cela ne veut pas dire que tout est véridique pour autant : ce personnage peut se tromper sur certains faits ou même nous cacher volontairement des choses qui ne seraient pas avantageuses pour lui ; il faut donc savoir lire entre les lignes par moments pour découvrir une autre facette possible de l'histoire . De plus , comme le point de vue n'est pas omniscient , on ne sait pas ce qui se passe dans la tête des autres personnages ; cela peut donc être frustrant d'apprendre qu'on ne saurât jamais vraiment avec certitude pourquoi Rengo s'est suicidé (ne vous inquiétez pas , ce n'est pas un spoil , ce suicide intervient au bout de deux minutes de film ^^") . Mais bon , personnellement , ça ne m'a pas dérangé puisque j'ai trouvé ce parti pris plutôt réaliste : en effet , en général , on sait rarement pourquoi l'un de nos proche de nature visiblement joviale décide de se suicider tout d'un coup . Les gens cachent tous des choses et on ne les connait jamais vraiment à cent pour cent . Ici , tout ce qu'on sait de la "victime" c'est qu'elle a des tendances mélancoliques , tout comme sa sœur et son grand père , et que sa famille semble se passer la phrase "On ne fait pas ce que l'on aime mais ce pourquoi on est fait" comme une malédiction : le grand père la dit à la sœur qui la dit à son tour à Rengo qui la dit à son meilleur ami qui met fin à la malédiction en ne réussissant pas à mettre fin à ses jours et en s'inventant une conversation avec le dernier mort pour tenter de trouver un sens à son suicide . Au final , le message qui en ressort et qu'il est inutile , voir nocif , de chercher des réponses en vain aux choses qui nous dépassent et que , pour pouvoir vivre sa propre vie pleinement , il faut commencer par faire son deuil correctement .
Il y a de nombreuses choses que j'ai beaucoup apprécié dans ce film et qui m'ont assez intéressé pour que je ne ressente aucun ennuie durant ce visionnage (au point que je ne me rende même pas compte que c'était en VOSTA et non pas en VOSTFR , haha ^^') .
Tout d'abord , j'ai adoré l'originalité de la réalisation ; j'ai d'ailleurs découvert en préparant cet article que le réalisateur de Pink and Gray (Isao Yukisada ) est le même que pour le film Go qui est mon tout premier film japonais et qui , lui aussi , était assez spécial ^^ . Bref , revenons en à nos
Autre point que j'ai trouvé agréable : toute l'histoire se déroule dans une certaine lenteur ; des ellipses sont faites (on évite donc globalement le risque d'ennuie) et on suit l'évolution des personnages sur plusieurs années selon leurs expériences de vie .
J'ai trouvé que toutes ces particularité avaient un style très "littéraire contemporain" ; la mélancolie , trait commun ici aux membre de la famille de Rengo , rappelle celle dont souffrent les artistes , écrivains et génies incompris (Flaubert , Baudelaire , le Mal du siècle
Autre point que j'ai trouvé sympathique : l'affiche du film teintée de rose où l'on peut voir le même effet miroir que dans le film ! Je l'ai trouvé esthétique avant de voir le film et ingénieuse après l'avoir visionné . ^_^
Comme à mon habitude , j'ai évidemment apprécié le coté "encadré" du film : le dialogue "Prends ça !" , qui se trouve durant la scène où l'on voit les personnages enfants jouer ensemble pour la première fois , est repris juste avant le lancement des crédits de fin de film .
Pour finir , j'ai trouvé le casting globalement très bon . Nakajima Yuto (Risou no Musuko) m'a agréablement surprise dans le rôle de Rengo ; ce n'était ni mon acteur ni mon Jonny's préféré quand j'étais petite mais là je dois bien avouer qu'il a vraiment progressé niveau jeu d'acteur ! Quant à Suda Masaki (35 sai no Koukousei / High School Debut) , je l'ai trouvé excellent comme à son habitude . Il nous montre ici une palette très larges d'expressions : son personnage fait de la peine , à l'air un peu "concon" sur les bords , puis il fait flipper et à l'air d'un conn*rd ; il arrive à paraître tour à tour attachant et détestable , mignon et badass . La scène où il doit jouer une fausse bagarre en mode "bon acteur" puis en mode "acteur dépassé par son trac" est particulièrement impressionnante . Sinon , les deux actrices principales , Kaho (Kurosaki-kun no Iinari ni Nante Naranai SP) et Kishii Yukino (Yuusha Yoshihiko to Maou no Shiro) , n'étaient pas mauvaises non plus mais malheureusement le film ne les mettaient pas vraiment en valeur car il n'est clairement pas féministe (entre le rôle de la plante verte totalement ennuyeuse et passive qui se laisse quasiment violer , et celui de la p*te réduite à un simple objet sexuel , on peut dire que les figures féminines sont super bien représentées... haha >_< Nan , sérieux , c'est le seul gros point noir du film !)
Conclusion : Un film à double tranchants qui ne plaira pas à tout le monde . Il peut sembler ennuyeux et pompeux , ou passionnant et intelligent . Il n'est pas vraiment divertissant et il faut être concentré et de ne rien louper de l'histoire pour réussir à comprendre . Mais personnellement j'ai adoré donc je vous le conseille ; qui ne tente rien n'a rien , ne ? ^o^
Mayu : Pink and gray est un film japonais, racontant l'histoire de Shiraki Rengo et de Kawata Daiki. Ils sont amis d'enfance et habitent dans le même immeuble, ils sont repérés par une agence et commencent à faire des petits contrats comme figurants etc ... Rengo devient de plus en plus populaire alors que Daiki reste en bas de l'échelle. Alors que les deux amis s'éloignent l'un de l'autre, le suicide de Rengo va tout bouleverser.
Ce film est le premier film japonais que nous regardons pour les lucky sunday, il est tiré d'un livre du même nom écrit par Kato Shigeaki (NEWS). Je vous annonce dés le début que je ne pourrais pas développer dans les détails la deuxième partie au risque de retirer tout l’intérêt du film. Après cette parenthèse, rentrons dans le vif du sujet.
Le scénario est divisé en deux parties comme je l'ai expliqué au dessus. La première reprend le synopsie et développe une belle amitié qui va être polluée par la jalousie, l'envie et la distance mais qui va tout de même tenir bon jusqu'au bout. J'ai apprécié le développement de cette amitié, on voit bien que le métier d'acteur, le temps qui passe et Sally (leur amie d'enfance) sont des éléments qui mettent de la distance entre ces deux personnages. Mais malgré toutes ces choses qui dégradent leur relation, ils arrivent tout de même à retrouver leur complicité d'avant en une seule scène et j'ai trouvé ça touchant et beau.
Pour la seconde partie, je suis plus perplexe. J'ai aimé l'énorme retournement de situation qui prend totalement au dépourvu et qui est vraiment bien fait. Malheureusement, je n'ai pas compris le pourquoi. Je n'ai pas trouvé de sens qui justifie totalement cette deuxième partie et ça me frustre énormément puisque je ne sais pas si je suis juste bête ou si c'est le film qui ne va pas jusqu'au bout de cette idée. Dans tous les cas, je me retrouve avec une fin qui devait être touchante et qui ne m'a rien fait >_<. De plus, j'ai toujours ce sentiment d’inachèvement qui est présent.
Côté réalisation, j'ai trouvé très intéressant l'usage de la couleur pour la première partie et du noir et blanc pour la seconde. Cela montre bien l'état d'esprit des personnages et ça crée un euphémisme vraiment intriguant. Le jeu d'acteur n'est pas toujours juste et j'ai trouvé que l'acteur Suda Masaki (Kawata Daiki) rend son personnage un peu trop flippant O_O.
Concernant les personnages, je n'ai pas vraiment eu de coup de cœur. Shiraki Rengo est le cliché de l'artiste perturbé et mélancolique qui s’acharne dans son art jusqu’à la mort. Kawata Daiki est celui qui abandonne à la première difficulté et qui envie son meilleur ami qui a réussi. Sally est la parfaite petite japonaise qui se laisse porter par le flot, qui n'a jamais rien à redire, en bref c'est une loque.
Pour conclure, Pink and Gray est un film au scénario intéressant et à la réalisation très bien pensée. Malheureusement, les personnages et la deuxième partie m'ont déçus et je reste dans l'incompréhension devant certains choix scénaristiques.
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Trailer : #
Annyeong ~
Have fun , Emi-chan et Mayu <3
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